Une entreprise plus écologique : l’impact environnemental de son site web

Une page internet de 500 Ko équivaut à la consommation d’une ampoule de 50 W pendant 30 minutes, soit une émission de 2 g de CO2. En sachant cela, de nombreuses entreprises souhaitent désormais rendre leur présence en ligne plus écologique. Cela implique d’apporter des modifications à son site internet. Que faire pour qu’un site web respecte davantage l’environnement ?

Analyser l’énergie consommée par le site web

L’analyse des performances énergétiques d’un site permet de trouver le format et la taille adaptés afin de réduire sa consommation ainsi que sa facture chez l’hébergeur. Évaluer sa consommation ajoute de la crédibilité à l’image de son entreprise.

Les clients et partenaires constatent que l’entreprise se soucie activement des questions du développement durable par cet engagement responsable. L’analyse d’un site web permet d’envisager des solutions plus écologiques à la pointe de l’innovation. Grâce à l’évolution technologique, elles peuvent mieux répondre aux besoins des clients.

Il est possible de réduire l’impact environnemental numérique de son entreprise à l’aide d’outils innovants comme des solutions qui mesurent les performances web et les impacts écologiques. Ils sont capables de mesurer avec précision tous les impacts environnementaux d’un site web tout en améliorant les performances et les expériences digitales. Ils doivent être certifiés ISO 14 044 : 2006 sur l’analyse du cycle de vie d’après la méthode PEF (Product Environmental Footprint). Ceux qui proposent le RUM (Real User Monitoring) sont aussi à privilégier afin d’aboutir à une étude exhaustive du site.

Mettre en œuvre des pratiques écologiques dans l’hébergement du site web

Il est préférable de choisir un fournisseur d’hébergement qui s’est engagé à utiliser l’énergie verte et qui préserve l’environnement par le recyclage de son matériel informatique. Quand il est situé dans la même ville que l’entreprise ou celle des clients, cela réduit la distance parcourue (la consommation en CO2) par des données.

Lors de l’élaboration ou de la refonte du site, il faut opter pour une conception web durable pour favoriser une meilleure transition écologique. Réduire le nombre de pages, éliminer les éléments répétitifs et inutiles de leur contenu offrent de meilleurs résultats. Le W3C (World Wide Web Consortium) recommande un poids de moins de 500 Ko par page.

Les images doivent être compressées avec des outils spécifiques. Même quand elles sont réduites, elles gardent leur qualité visuelle. Le code doit être compact et dénué de tous commentaires inutiles afin d’accélérer son exécution. Privilégier des polices déjà présentes sur la majorité des navigateurs est une autre pratique à envisager.

Ces trois paramètres augmentent la rapidité du site web et baissent son indice carbone, gaz à effet de serre, etc. Le choix des couleurs sobres optimise les écrans (OLED ou OMALED, consommateurs dans les tons sombres). Le lazy loading est une technique qui aide les clients à profiter d’une meilleure expérience digitale sur un site web. Les images et les vidéos se chargent uniquement quand elles s’affichent sur l’écran.

S’engager à prendre des initiatives écologiques et les communiquer

L’engagement envers la protection de la planète par la création d’un site web écologique doit faire l’objet d’une communication sur son blog, par exemple. Le partage des principes écoresponsables de l’entreprise sur les réseaux sociaux permet également de sensibiliser et de motiver le public. Cela ajoute de la crédibilité à l’image de marque de la société.

Sensibiliser ses visiteurs sur les mesures écoresponsables établies permet de mieux répondre à leurs besoins croissants. Un site écologique peut servir de guide pour ceux qui hésitent encore à adopter des mesures protectrices de la planète. Une page web qui affiche son score écologique (impact écologique) fidélise sa clientèle et crée un lien de confiance avec sa cible. C’est une parfaite alliance business-écologie pour une économie durable.