Focus sur l’impression anti-contrefaçon
La rude concurrence dans le milieu de l’économie oblige les différents acteurs à faire preuve de talent et d’ingéniosité pour assurer l’authenticité de leurs documents ou de leurs œuvres. C’est dans cette logique que s’inscrit l’impression anti-contrefaçon. De quoi s’agit-il ? En quoi consiste-t-elle ? Cet article apporte des éléments de réponse.
Impression anti-contrefaçon : de quoi s’agit-il ?
À une époque où les contrefaçons sont pratiquement similaires aux orignaux, l’impression anti-contrefaçon représente une piste très intéressante. En gros, c’est une technique qui consiste à utiliser des outils d’authenticité dans le processus d’impression. Ces outils peuvent être utilisés tant sur le papier que pour l’impression proprement dite.
Apparue depuis quelques années, elle est aujourd’hui plébiscitée par les grandes marques qui y voient un excellent moyen de s’assurer de l’authenticité de leurs documents et de leurs imprimés. De plus, au-delà de l’aspect sécurité, la plupart des techniques d’impressions anti-contrefaçons apportent une plus-value esthétique assez intéressante. De quelles techniques s’agit-il ?
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Quelles sont les techniques d’impressions anti-contrefaçons ?
Il n’existe pas de liste exhaustive des techniques d’impression anti-contrefaçons. Toutefois, peut être qualifiée comme telle toute méthode permettant d’inclure une authentification dans un imprimé. Il peut donc s’agir des hologrammes, des filigranes ou des encres spéciales.
L’hologramme
Cela consiste à faire toutes les impressions sur du papier holographique. Celui-ci a la particularité d’être gaufré d’un motif ou d’une image et d’être recouvert d’une fine couche de métal.
Le résultat obtenu est un papier d’un éclat irisé distinctif. Comme l’on pourrait s’en douter, ce type de papier est moyennement adapté aux documents administratifs. Il est plutôt utilisé pour des imprimés plus fonctionnels comme les badges, les carnets ou les emballages. Il est d’ailleurs régulièrement utilisé dans la confection des passeports.
Pour les documents administratifs, il est préférable d’opter pour le filigrane ou les encres spéciales.
Le filigrane
C’est l’une des techniques d’impression anti-contrefaçon les plus répandues. Elle consiste à imprimer un texte ou une image dans le fond d’un document. Ce dernier peut ensuite servir de support d’impression pour tout document administratif.
C’est une méthode efficace et relativement peu coûteuse. Il est même possible de la réaliser soi-même. Pour des raisons évidentes de sécurité, il est conseillé de faire appel à des spécialistes. Désormais, l’impression des certificats, des permis et même des billets d’accès est un processus parfaitement sécurisé.
Les encres spéciales
Pour comprendre la technique des encres spéciales, il est important de faire un petit rappel. Dans l’absolu, il existe de très nombreux types d’encres susceptibles d’être utilisées en impression. Toutefois, les imprimeurs n’en choisissent qu’une ou deux pour leurs travaux.
La technique de l’encre spéciale consiste à utiliser ou mélanger plusieurs types d’encres pendant l’impression d’un document. Puisque la composition de l’encre est privée, elle est difficile à reproduire. Il est donc facile de reconnaître des contrefaçons.
Cela dit, au-delà des encres composées, il existe des encres spéciales susceptibles d’être utilisées, comme les encres UV. Elles sont très similaires aux encres standards, mais sous l’action d’un rayonnement UV, elles deviennent fluorescentes tout en conservant leur couleur de base. Il peut s’agir également des encres infrarouges, magnétisables, ou OVI.
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