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Industrie textile : comment se porte le marché du made in France ?

Le mars 30, 2022 - 3 minutes de lecture

Le Made in France a connu ses années de gloire avant d’être quelque peu mis de côté aussi bien sur le plan national que mondial. Aujourd’hui, le secteur a adopté une toute nouvelle stratégie pour satisfaire à la fois les besoins des Français, mais aussi ceux des personnes à l’étranger. L’autre défi auquel ce marché devra faire face est l’usurpation d’identité que de nombreuses marques s’emploient à utiliser pour faire valoir leurs produits.

Le made in France entre consommateurs et fournisseurs

Depuis quelques années, les Français portent une attention particulière à tout ce qu’ils consomment. Ce constat se fait également au niveau du textile ou ils sont plus tournés vers des vêtements de qualité, pas chers, mais aussi écologiques. Sur de nombreux plans, le made in France rentre peu à peu dans les habitudes de sorte à devenir une norme.

D’un autre côté, on retrouve les fournisseurs de matériel comme Hucam et d’autres noms qui mettent un point d’honneur à parfaire leurs prestations. Ces matériels pour la production textile doivent s’adapter aux réalités du marché et évoluer constamment selon les besoins de ce dernier.

Les défis du marché made in France

Depuis la crise sanitaire, le textile aujourd’hui ne se repose plus uniquement sur les vêtements. On retrouve aussi la confection des blouses, des cache-nez et d’autres tenues de protection. De même, on assiste à une recrudescence de structures qui se lancent dans la création française sans pour autant en connaître les bases ni mettre la qualité attendue. On trouve aussi souvent des produits peu originaux ou en désaccord avec le temps et la mode actuelle

Dans le même temps, nombreuses sont ces marques qui arborent le tag « Made in France » sans absolument proposer aucun produit français. En réalité, le made in France constitue un argument de vente très puissant. Certaines marques même françaises s’en servent donc sans pour autant proposer des articles français.

Par ailleurs, la production textile étant assez polluante, le grand défi des marques est d’adopter une production plus responsable.

Pour l’heure, la tendance est également tournée vers le textile de luxe autour de grands noms comme Louis Vuitton qui n’hésitent pas à claquer une fortune dans le secteur.

Quel avenir pour le made in France ?

Il est vrai qu’il y a un regain d’intérêt pour les productions françaises en général. Cependant la part du textile est encore loin dans les classements. Entre structures qui s’évertuent à produire du textile, mais à des coûts élevés, et les fausses marques made in France, le choix n’est pas évident.

Le made in France coûte en général cher, mais c’est sans compter sur le savoir-faire transmis de génération en génération dans les divers ateliers. Aujourd’hui encore, on retrouve de nombreuses entreprises textiles qui optent pour la production manuelle. C’est fort louable, mais aussi assez chronophage.

Le made in France a certes de beaux jours devant lui, mais ce marché devra néanmoins se recentrer et se digitaliser pour faire parler de lui. Choisir le made in France c’est également participer à l’économie nationale et encourager la création d’emploi. Les excellentes marques ne manquent d’ailleurs pas s’il s’agit de s’habiller made in France à tout âge et pour tout le monde.

Maxime

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