Tout savoir sur le management persuasif — Méthodologie et avantages
En vue de l’évolution des valeurs en milieu professionnel, de nouveaux modes de management ont vu le jour. On note ainsi une plus grande diversité des styles managériaux. Ils s’éloignent peu à peu de la prise de décision autoritaire, et se dirigent plus vers d’autres approches alternatives. En entreprise, on parle de plus en plus du management persuasif.
À mi-chemin entre les pratiques strictes et souples, il s’agit d’un management adapté afin de pousser son équipe à donner le meilleur de soi. Cela dit, il faut savoir l’utiliser pour en tirer les meilleurs résultats. Gros plan sur ce concept de leadership qui fait ravage !
Qu’est-ce que le management persuasif ?
Le management persuasif fait partie des nouvelles formes de management adoptées en entreprise. Au total, on compte quatre principaux styles de direction : directif, persuasif, participatif et délégatif. Celui-ci s’inscrit donc au sein des modes de management modernes qui sont toujours d’actualité, contrairement à certaines pratiques délaissées avec le temps.
Définition du management persuasif
Comme son nom l’indique, la persuasion est au premier plan. Ce style managérial implique une relation solide entre les managers et leurs collaborateurs. En d’autres mots, on peut dire que le manager guide son équipe et les encourage à se surpasser dans le but d’atteindre les objectifs fixés.
Pour ce faire, il faut se rapprocher de chaque collaborateur et établir un lien de confiance basée sur une communication active. On se doit de mettre en place un schéma organisationnel précis, de valoriser les employés et de favoriser la prise de décision collective.
Ce système collaboratif met l’accent sur la valorisation de tout le personnel dans une atmosphère d’entraide et de motivation. L’ultime objectif est de pousser les subordonnés à s’investir dans leurs tâches et à innover dans leurs positions respectives.
Caractéristiques du management persuasif
Cette manière de manager se caractérise par les points suivants :
- Fenêtre créative et encourager l’esprit de réussite : on mise sur la prise d’initiative, surtout pour les profils qui ont besoin d’assistance. C’est là l’essence même du management persuasif.
- Relation d’entente entre manager et collaborateurs : valorisation des compétences des employés, l’importance accrue de chaque individu ; déléguer les tâches aux subordonnés, bon sens du leadership, esprit d’équipe, etc.
- Conduite managériale persuasive : suivre les consignes tout en étant le plus productif et le plus efficace possible, relance et négociation, savoir s’adapter aux spécificités de caractère et aux compétences de chacun ;
- Bonne cohésion d’équipe au sein de la hiérarchie ;
- Communication efficace : écoute active, espace d’expression libre, prise de décision collective, etc.
Quand faut-il avoir recours au management persuasif ?
Bien souvent, on se demande pour quel style managérial il faut opter. En réalité, il n’est pas question de rester figé sur un style de gestion. À l’inverse, il faudra choisir les modèles de management à entreprendre en fonction de la situation.
Par conséquent, pour adapter son style, il faut avant tout connaître les styles de leadership les plus appropriés, et maîtriser les fondements du management. Ce guide vous aidera à opter pour ces pratiques managériales quand c’est nécessaire, et à les éviter quand il se doit.
Les situations où il faut agir en manager persuasif
En manager bienveillant, on doit aussi assurer le coaching des salariés. Le management persuasif est un style relationnel dédié aux collaborateurs peu entreprenants qui ont besoin d’un coup de pouce pour évoluer. Ce profil bien particulier nécessite souvent un soutien psychologique et d’encouragement, surtout durant la phase d’intégration.
Dans le cadre d’un leadership participatif, on encourage les éléments les moins autonomes à émettre des suggestions. Bien que ces décisions soient revues ultérieurement par les supérieurs, ces initiatives l’aideront à être plus confiant.
Quand on détecte des salariés qui ont du mal à s’intégrer, il faudra travailler sur la création de relations humaines en utilisant divers styles de communications. Par conséquent, on renforce le sens d’appartenance à l’entreprise.
Les situations où il faut éviter le management persuasif
A contrario, ce style relationnel s’avère délétère dans d’autres cas de figure. Même s’il est meilleur qu’un style autoritaire où le manager paraît comme exploiteur aux rôles directifs, il reste déconseillé si :
- Il s’agit d’un expert qualifié ou d’un leader au niveau de l’entreprise : ces attitudes seront perçues comme une pression hiérarchique. Par ailleurs, on ne sent pas qu’on est valorisé à sa juste valeur ;
- Le collaborateur souhaite jouir d’une plus grande liberté dans la réalisation de ses tâches. Parfois, ils refusent de se laisser-faire lorsqu’on leur suggère une certaine manière de procéder. Dans cette éventualité, le manager persuasif est un mauvais style de gestion.
Avantages et inconvénients du management persuasif
Comme tout autre manière de manager, le management persuasif s’accompagne d’aspects positifs et des points négatifs. Voici ce que l’on peut attendre de cette forme de management si populaire :
Avantages
Avant tout, le rôle du manager est de responsabiliser les membres de son groupe de travail. C’est donc le style approprié pour lancer les jeunes collaborateurs dans le milieu professionnel.
En plus de cela, le management persuasif est efficace pour accompagner ceux qui évoluent rapidement. La phase de montée de compétence peut être frustrante, c’est pourquoi un appui psychologique est très bénéfique.
Enfin, ce modèle de leadership permet de motiver et de rapprocher les membres de l’équipe. Ce style de gestion encourage les salariés à réussir le projet dans les délais impartis, tout en se découvrant une cellule créative propre.
Inconvénients
Néanmoins, le management persuasif ne réussit pas à tous les coups. Il possède des limites qui dépendent en grande partie du profil du manager.
En premier lieu, cette méthode est très chronophage. Au lieu de se focaliser sur les problèmes urgents, ou de se répartir entre gestion interne et externe, on consacre tout son temps au débat.
De plus, on a du mal à dessiner les frontières relationnelles. Si l’on manque de tact, on peut passer pour un manager autoritaire. Semblablement, trop d’implication est néfaste quand on n’arrive pas à séparer la vie personnelle et professionnelle.
Pour finir, les collaborateurs encadrés par ce modèle de leadership ont tendance à devenir dépendants du manager. Aussitôt que l’on atteint la zone de confort, il est recommandé de passer à un autre style de gestion. Voilà pourquoi le management persuasif doit être associé à d’autres modèles de management.
Comment devenir manager persuasif ?
Différents manager s’essayent au management persuasif, mais tous n’arrivent pas à le maîtriser. De fait, ce type de leadership nécessite une série de qualités innées, à savoir :
- Le don de la persuasion : on doit être bon négociateur, capable de convaincre ses collaborateurs d’aller de l’avant ;
- Un bon contact humain : pour favoriser la communication et l’entraide au sein de l’équipe ;
- Un charisme exceptionnel : en leader, un manager persuasif digne de ce nom se devra de guider les salariés qui ont besoin d’aide.
Toutefois, beaucoup d’aspects se cultivent au fil du temps, et sont le fruit de l’expérience. L’apport des techniques de management et de communication, d’une bonne gestion du temps et d’un bon ordre de priorités est crucial.
En bref, le management persuasif n’est qu’une des nombreuses formes de gestion à adopter en entreprise. Alors qu’il est efficace pour les éléments novices ou qui manquent de confiance en soi, il ne présente pas d’intérêt quand il s’agit d’un collaborateur créatif et expérimenté. Un bon manager doit s’armer de plusieurs qualités pour balancer les avantages et inconvénients de ce style de leadership.
À la découverte du software craftsmanship
En informatique, les mots étranges ne manquent pas. Et le software craftsmanship en fait bien partie. Ces termes correspondent à une approche de développement de logiciels, accentuée sur les compétences des développeurs. Cela encourage les développeurs à s’améliorer, et à devenir des artisans des logiciels en travaillant toujours plus sur leur conception, pour qu’il soit performant et évolutif. Si les entreprises souhaitent maintenant manager avec la méthode du software craftsmanship, c’est qu’elle encourage l’artisanat du logiciel, qui indique les valeurs pour fournir un travail qualitatif.
L’émergence de ce mouvement a totalement modifié les notions de code informatique. Le développeur doit maintenant apprendre de nouvelles méthodes qui cherchent avant tout à améliorer la performance des logiciels. C’est comme une amélioration de la technique de développement d’un logiciel qui implique un apprentissage poussé des différents procédés d’amélioration du système informatique. Les professionnels travaillent donc en groupe pour créer un logiciel qui fonctionne et bien développé, qui répondra aux attentes de la commande. Ils s’aident pour s’adapter aux évolutions constantes dans le domaine de l’informatique et chercheront toujours à rendre les logiciels plus performants. Une excellente méthode de management dans le domaine informatique.
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