Structure hiérarchique : ce qu’il faut savoir sur ce concept

Comme un corps humain n’est rien sans son squelette, une entreprise a besoin d’une structure pour travailler efficacement. Dès sa naissance, l’activité d’une société fait émerger des fonctions, des divisions, et des flux de circulation (pour les informations, les ordres). Cette organisation peut évoluer dans le temps, mais doit être stable. Pour mieux en comprendre les rouages, voici le guide de la structure hiérarchique, la plus courante.

Définition

Organigramme 

Une structure hiérarchique est clairement illustrée sur un organigramme. Ce schéma répartit les employés selon leurs liens. 

Une seule tête

Dans le cas de la structure hiérarchique, le lien est celui de la subordination. À sa tête, le chef d’entreprise est le décisionnaire ultime. L’unité de commandement est une règle de base dans la structure hiérarchique.

Dans ce type d’organisation, le dirigeant nomme différents responsables, qui gèrent des équipes, etc. Chaque niveau est sous l’autorité du précédent.

Un schéma descendant

C’est donc une image verticale, à l’aspect pyramidal. Le dirigeant est l’origine d’une cascade de liens dans un flux descendant d’autorité. 

Les flux de communication suivent les liens de subordination, mais s’effectuent dans les deux sens. En effet, chacun donne et reçoit l’information sur son activité par le niveau le plus proche.

La gestion de l’entreprise reprend le schéma organisationnel militaire, avec une chaîne de commandement établie et solide. 

Évolutions dans la structure

Ce schéma est en principe multipliable, quelle que soit la taille de l’entreprise. 

En cas d’accroissement du personnel, des niveaux s’étoffent, se créent et s’intercalent de manière logique selon le même fonctionnement.

La gestion des ressources humaines est également facilitée dans ce type d’organisation. La vision claire des opportunités permet aux employés d’envisager un plan de carrière, ou un mouvement au même niveau. Dans l’échelle hiérarchique, la progression par niveau augmente le degré de responsabilité.

De la même manière, un départ dans la chaîne entraîne généralement le remplacement par un agent du niveau inférieur le plus proche.

Les avantages et inconvénients de la structure hiérarchique

Mettre en place une structure hiérarchique stricte implique :

• Une politique d’entreprise basée sur l’unicité de commandement (pouvoir de décision) ;
• La simplicité du lien de subordination ;
• Une meilleure clarté du flux de communication;
• Une structure stable ;
• Un esprit d’équipe facilité par l’égalité par niveau.

Toutefois, quelques contraintes sont à prendre en compte lorsqu’on applique ce type de structure :

• Cela laisse peu de place à l’esprit d’initiative. Les responsabilités sont figées.
• La remontée d’information est lente ;
• Il y a une inertie de l’application des décisions du haut vers le bas de la structure ;
• La structure est rigide et peu réactive ;

Les autres types de structure d’entreprise

Structure hiérarchico-fonctionnelle, le compromis

Dans ce type d’organisation, la répartition s’effectue par spécialisation.

Une entreprise possède différents secteurs, dont la production, l’entretien, le contrôle qualité, le service des certifications, etc. Chaque membre du personnel peut avoir un rôle dans différents secteurs. Cette structure lui donne de la souplesse, mais occasionne parfois des erreurs ou des tensions.

Structure divisionnelle, chacun chez soi

Cette structure convient bien aux entreprises qui possèdent un déploiement géographique, une segmentation par client, ou même des activités totalement diversifiées. Pour repérer ces activités, ce sont celles aux centres de profits différents.

Une entreprise internationale peut adopter une structure par divisions selon ses zones géographiques. Le même schéma ne peut être appliqué dans une zone à la législation particulière.

Une société immobilière peut créer à partir de la même direction, des divisions de construction, de crédit et de matériaux. Il est à noter que cette même société peut décider de se restructurer par pays et intégrer une structure fonctionnelle similaire par pays. 

Chaque division possède son autonomie, non son indépendance. 

Structure matricielle : contre la verticalité

Sur l’organigramme, elle ressemble à un tableau à double entrée. Le personnel est divisé en groupes de décision. Elle s’articule sur la gestion de projet. Le point clé de cette structure réside dans la communication et la collaboration. En effet, le lien vertical fait place à la circulation libre dans un cadre. 

Cette structure est favorable aux innovations et à la création. Elle s’inscrit dans un processus dynamique et plus réactif. Mais les décisions stratégiques peuvent entraîner un effet contre-productif (lenteur et tensions) si les équipes cherchent à atteindre le consensus.