Quelle formation pour devenir contrôleur VGP ?
Avec l’évolution rapide des lois sur la sécurité au travail, le secteur des contrôles et vérifications est en forte croissance.
À l’affût de la moindre défaillance qui pourrait provoquer un accident ou menacer la santé de quiconque, le contrôleur VGP (Vérifications Générales Périodiques) est qualifié pour assurer tous les contrôles nécessaires.
Pour en arriver à ce niveau de qualification, il a dû suivre une formation professionnelle spécialisée. Voyons ensemble ici de quoi il s’agit.
Qu’est-ce que le métier de contrôleur VGP ?
Les Vérifications Générales Périodiques (VGP) concernent des équipements du type chariot, nacelle, engin de levage, accessoires de levage, pont roulant, grue, hayon, B.O.M., extincteur, etc.
Elles sont obligatoires depuis l’arrêté du 1er mars 2004, et à la charge du responsable de l’entreprise qui les utilise. On peut aussi y ajouter tous les contrôles réguliers recommandés par le constructeur pour l’entretien des matériels fournis.
C’est le rôle du vérificateur VGP de procéder à ces opérations et de rendre des rapports d’intervention. Son rôle est donc d’assurer la sécurité au travail des opérateurs en procédant aux vérifications périodiques des appareils.
Une fois sa formation terminée, le contrôleur VGP reçoit une attestation de capacité ou de suivi de stage, qui lui permet de trouver des missions en tant que salarié ou de s’installer en tant qu’indépendant.
Le contenu d’une formation de contrôleur VGP
Généralement éligibles au CPF, ce sont des formations qui durent en moyenne une semaine (5 jours pour 40 heures, la plupart du temps). Elles s’adressent à tous les publics de plus de 18 ans qui lisent, écrivent et comprennent la langue française.
Mais la connaissance des machines est fortement conseillée pour faciliter l’apprentissage. Les publics les plus aptes sont donc des personnes déjà titulaires d’un CACES, des logisticiens, des mécaniciens, des conducteurs de travaux, et autres.
Le bloc de compétences développé peut se décomposer en trois parties : La théorie, la pratique et les modules supplémentaires optionnels. La réussite à un examen final est nécessaire à l’obtention de l’attestation.
La théorie
La partie théorique touche plusieurs domaines de connaissances
- Les connaissances réglementaires : La formation fait un tour d’ensemble des textes et des réglementations à respecter en matière de contrôle des installations et appareils (réglementation CE, traité de Rome, directives propres aux machines, code du travail, normes sur les appareils de levage). Mais elle informe aussi sur la distribution des responsabilités à chacun des acteurs (chef d’établissement, utilisateurs, etc.) et sur les risques juridiques qui les concernent, y compris le VGP. De plus, elle forme à la tenue d’une veille pour rester à la pointe des évolutions en matière de contrôle réglementaire.
- Les procédures documentaires : Les différents rapports à remplir (intervention, rapports de contrôle, etc.), pages d’information, lecture des notices d’utilisation des matériels.
- Les connaissances techniques : Ce sont les notions élémentaires de physique, de statique, de résistance des matériaux, d’électricité, d’hydraulique, entre autres, qui permettent de comprendre où se situent les risques.
- La connaissance des appareils : Les points de contrôle, les éléments de vérification sont différents pour chaque machine parce qu’elles ont des fonctionnements et des utilisations différentes. De plus, chaque appareil comporte des risques et des défaillances divers en fonction de sa destination. Les appareils pris en charge par le contrôleur VGP sont généralement indiqués dans le détail sur sa carte d’accréditation.
La pratique
La partie pratique de la formation se fait directement à partir de cas concrets. Elle va de la méthodologie des contrôles, à la rédaction des rapports et des constats d’intervention, en passant par la lecture, l’analyse et la correction de situations réelles.
L’examen final et les plus
L’attestation d’habilitation est soumise à la réussite d’un examen final composé d’épreuves écrites et pratiques, qui reprennent les notions abordées tout au long du parcours.
En outre, certaines formations disponibles ajoutent une partie optionnelle concernant la création d’entreprise pour les contrôleurs VGP qui voudraient exercer leur métier en tant qu’indépendants.
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